VFTM
Dans le cadre du projet viticole envisagé à VFTM via un viticulteur de Saône- et-Loire, la journée de terrain a permis de rencontrer un groupement de l’OP viticole membre de VFTM, FFMV. Un échange a eu lieu avec les viticulteurs sur leurs attentes, afin de dégager des premières pistes pour la structuration du projet. Le CA du lendemain a permis de poursuivre les débats et passer en revue les activités génératrices de revenus de VFTM en général.
Cram
Le CA du Cram a été consacré au bilan du projet Piscca de Cram Production, qui a permis de doter en semences 100 personnes et de former à divers enjeux (foncier, finances, épargne villageoise - GVEC) 240 personnes en moyenne. Un des villages bénéficiaires a été visité la veille. Le reste du CA a concerné Cram «multiplication» avec des débats sur l’activité semences de riz et son plan d’affaire, qui devra être indépendant d’Afdi d’ici 2027.
Rofama
Les débats du CA ont porté sur les leviers de renforcement de la rentabilité de Rofama : la maitrise des charges (notamment de personnel), la limitation des pertes de stocks et l’augmentation du volume collecté et valorisé pour absorber les coûts fixes. A ce sujet, les éleveurs ont rappelé leurs besoins, centrés sur la santé animale et leurs difficultés d’accès aux services vétérinaires, ainsi que sur le renouvellement génétique de leurs animaux.
TEMOIGNAGE
Cette mission m’amène à livrer quelques pistes de réflexion sur les deux phases de notre séjour : des échanges avec nos trois partenariats à Fianarantsoa et une rencontre avec nos confrères de Fert à Antsirabe. Il y a lieu, à mon sens, de faire un point d’étape de temps en temps, tant pour nous, bénévoles d’Afdi, que pour nos collègues que nous accompagnons depuis plusieurs années. Il a été évoqué le manque certain de visibilité quant à nos financeurs, État français en tête qui vient de décider de baisser de 25% l’aide aux pays du Sud, nous avons partagé notre inquiétude quant au renouvellement insuffisant de bénévoles Afdi et enfin nous avons insisté sur le modèle économique qui, pour certains, est globalement atteint alors que pour d’autres un gros travail de gestion reste à faire. Nous nous sommes donc attachés à ce que nos partenaires envisagent leur avenir sans l’appui d’Afdi, pour certains à l’horizon 2027, qui correspond à la fin des conventions qui nous lient. Nous devrons bien sûr, être à leurs côtés pour construire un modèle économique et de gouvernance sans nous, avec pour but la pérennisation de leurs structures locales. L’autre thématique de notre mission a été d’échanger avec Fert (ONG ayant les mêmes buts qu’Afdi, sans le concours de bénévoles, et financée par les céréaliers français), ceci afin d’augmenter, lorsque cela est possible, les synergies entre nos deux structures. Nous avons pu en savoir plus sur les activités de Fert à Madagascar et évoquer des évolutions de contexte impliquant nos partenaires respectifs. Nous avons aussi pu visiter le Ceffel, centre horticole financé par Fert, dont le but est l’expérimentation, la multiplication de semences potagères et fruitières, et la formation d’agriculteurs dans de nombreux domaines. Un bon nombre de paysans adhérents à nos OP partenaires ont pu profiter depuis plusieurs années de cet outil pédagogique. Il serait intéressant que les trois agriagences Afdi, Fert et Agropol (fonctionnement similaire à Fert avec des financements provenant des producteurs d’oléoprotéagineux) aient des échanges réguliers afin d’avoir des retours dans les Afdi régionales et gagner sans doute en efficacité. Voici donc deux sujets, qui j’espère, devraient alimenter des réflexions au sein de nos conseils d’administration respectifs dans les mois qui viennent. Thierry MICHON, administrateur Afdi BFC |